Le travail social a toute sa place dans le mouvement social d’ampleur contre la réforme des retraites qui a commencé il y a trois mois. Nous appelons à continuer et élargir les mobilisations contre la réforme et les passages en force antidémocratiques du gouvernement. Afin de se donner les moyens de gagner, nous appelons les collectifs et syndicats à investir les cadres interprofessionnels partout où c’est possible et à participer aux AG, aux initiatives et actions de blocage. Rencontrons-nous dans les AG pour organiser des cortèges et actions spécifiques au social afin de nous visibiliser. Nous appelons à reconduire la grève partout où c’est possible et à fermer les établissements lors des temps forts de grève interprofessionnelle et intersyndicale.
Nous constatons la casse des services, la dégradation des conditions de travail, de vie et d’accueil des salarié.es, des étudiant.es et des personnes accompagnées. Dans les centres de formation, le droit de grève des étudiant.es est entravé. Le gouvernement et les patrons mènent cette politique en aggravant la précarité d’un secteur majoritairement féminisé. La politique constante de coupe budgétaire amplifie la mise en concurrence des salarié.es et des établissements et services. La marchandisation et la tarification à l’acte participent à l’effondrement des politiques sociales par la destruction des droits sociaux. Enfin, les conventions collectives sont toujours en danger, le patronat tente toujours de mettre en place le salaire au mérite comme dans le public tout en attaquant les droits aux congés.
Nous appelons à nous inscrire dans toutes les luttes, toutes les actions de défense des services publics et du secteur social en général, en favorisant les convergences, en France et ailleurs.
Nous appelons à :
- amplifier la mobilisation en cours contre la réforme des retraites
- à construire une journée de grève du secteur social le 23 mai, jour des négociations patronales partout en France